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Développement de sites

La naissance d’un quartier vivant sur un terrain en friche

Avec le déplacement de la gare de Burgdorf Steinhof 250 mètres plus loin, que deviendra le site vacant de la taille de deux terrains de football ? BLS travaille main dans la main avec ses partenaires pour créer un espace d’habitation et de commerces plein de modernité, le quartier Q34.

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Les plans des architectes de Team K (Berthoud) et Rollimarchini (Berne) pour le quartier Q34 : un lotissement dynamique et urbain accueillant des espaces résidentiels et commerciaux.

Coincée entre deux passages à niveau, la gare de Burgdorf Steinhof se situe – en plus – dans une légère courbe. Les quais sont trop courts pour accueillir des compositions de train plus longues et la gare même n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. En 2016, la décision est tombée : la gare sera déplacée vers l’hôpital. Mais alors, que deviendra le site après les travaux sur les voies et la démolition du bâtiment de la gare ? Il faut dire que ce quartier central dans une ville de 16 000 habitants est très fréquenté : chaque jour, nombreux sont les élèves et étudiants à déferler dans la gare pour se rendre au Bildungszentrum Emme ou au lycée voisin.

Une étroite collaboration avec la ville et le canton

À présent, il convient de donner plus de vie à la zone autour de la gare en dehors des heures de pointe. D’où la création d’espaces résidentiels et commerciaux. « Au lieu de laisser ce terrain tomber en friche, nous voulons l’exploiter de manière judicieuse », explique Joel Buntschu, responsable de projets de développement immobilier chez BLS. À ces fins, BLS souhaite s’associer avec deux autres propriétaires fonciers pour développer la zone en collaboration étroite avec la ville de Berthoud et le canton de Berne.

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101 logements modernes de 1,5 à 5,5 pièces sont prévus pour tous les âges, cohabitations et communautés de vie.
Les travaux de construction devront démarrer en 2020

En 2017, le groupe de travail constitué des architectes de Team K de Berthoud et de Rollimarchini de Berne a remporté le concours pour le réaménagement dans le cadre d’une planification d’essai. Afin de concrétiser ce projet de construction nommé Q34 (« Q » pour « Quartier » et « 34 » pour « 3400 Berthoud »), il s’agit, en 2018, d’établir le plan de quartier et d’organiser la participation publique. Les travaux de construction devront démarrer en 2020, pour faire sortir de terre les premiers bâtiments fin 2022.

Au programme : quatre nouveaux bâtiments ne dépassant pas sept étages et totalisant 101 logements de 1,5 à 5,5 pièces, destinés à tous les âges, mais également aux cohabitations. L’association entre ­logement et travail et entre espaces de ­résidence et de jeux dans des extérieurs ouverts et lumineux fait de Q34 un quartier moderne dans un écrin urbain.

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Q34: les échéances
  • 2017 : procédure de concours
  • 2018 : élaboration d’un plan de quartier et procédure de participation publique
  • 2019 : procédures de mise à l’enquête du plan de quartier et d’autorisation de construire
  • 2020: début des travaux
  • 2022 : premier bâtiment

« D’ici 2025, Berthoud devra encore gagner en attractivité à ­travers une série de projets. Nous sommes ravis que BLS prenne part au ­développement des environs de la gare. En ce qui concerne la procédure de participation ou encore la durabilité énergétique dans les projets de construction, nous sommes sur la même longueur d’onde. »

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Peter Hänsenberger, responsable de la direction des travaux publics de Berthoud

Fondation de BLS Immobilien AG

BLS possède des terrains et des bâtiments qui ont perdu leur utilité pour l’exploitation ferroviaire avec l’arrivée de la commande à distance des infrastructures. Pour pouvoir développer et administrer ces domaines ferroviaires, souvent situés en centre-ville, BLS a fondé en 2017 une nouvelle filiale, BLS Immobilien AG. C’est un moyen pour l’entreprise ferroviaire de travailler main dans la main avec des communes comme une partenaire commerciale à part entière, indépendamment du cœur de métier de BLS.

BLS voit un potentiel de développement pour six terrains (voir carte) que BLS ­Immobilien AG veut exploiter dans les 10 à 15 années à venir. De nouveaux espaces d’habitation et de travail bien ­reliés aux transports publics sont prévus et la revalorisation et dynamisation des sites à travers un lotissement et un usage mixtes bénéficieront aux communes et à la ­population. Pour les usagers comme les résidents, ce sont à la fois des offres et un environnement plus intéressant qui voient le jour autour des gares de BLS.

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Berthoud (Suttergut, Steinhof), Bümpliz, Liebefeld, ­Schwarzenburg et Spiez : voilà les terrains que BLS Immobilien AG souhaite développer.

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Editorial

Les transports publics sont un modèle de réussite

Madame, Monsieur,

En 2017, BLS a franchi un cap remarquable : environ 60 millions de passagers ont parcouru plus d’un milliard de kilo­mètres à bord de nos trains. Ce nouveau record, nous en avons observé les signes avant-coureurs à travers l’augmentation ­régulière ces dernières années de nos prestations de transport. Et la croissance ne s’arrête pas là ! Sur le seul réseau de RER, nous attendons environ dix millions de passagers supplémentaires d’ici 2030.

Si nous sommes ravis de cet engouement des Suisses pour les transports publics, il convient de souligner que cette croissance s’accompagne aussi de défis. Raison pour laquelle nous faisons l’acquisition dans un futur proche de 52 nouveaux trains en mesure d’accueillir plus de passagers que ceux de notre flotte actuelle. Parallèlement, nous pilotons le trafic ­ferroviaire en grande partie depuis la centrale d’exploitation de Spiez, ce qui nous permet de mieux soulager le réseau. Et pour assurer le fonctionnement du RER dans la région ­bernoise, nous prévoyons de construire un nouvel atelier à un emplacement central. Autant de projets auxquels nous avons donné un élan décisif l’année dernière.

De plus, nous avons fait part de notre vision, celle d’un réseau RegioExpress redessiné à Berne et dans les régions voisines qui, en servant de lien entre le RER et le trafic longues distances, propose de nouvelles liaisons aux passagers et accroît l’intérêt du système global formé par les transports publics à l’aide d’offres bien pensées et complémentaires. La réattribu­tion des concessions longues distances représente donc une chance pour nous de traduire cette vision en un concept intégré englobant trafic régional et trafic longues distances. De fait, selon les plans de la Confédération, certaines lignes RegioExpress circuleraient sous une concession longues ­distances, d’où la requête pour l’exploitation de cinq lignes longues distances, que nous avons élaborée l’année dernière et déposée en septembre dernier auprès de l’Office ­fédéral des transports.