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Conduite ÉCO

Mieux conduire pour moins consommer

Toutes les mécaniciennes et tous les mécaniciens sur locomotive ont leur style de conduite, et cela aussi se répercute sur la consommation. Et s’il était possible de conduire en consommant moins à l’aide d’informations supplémentaires dans la cabine de conduite, sans compromettre la sécurité, ni la ponctualité ? C’est la question qui était au cœur du projet pilote « Une conduite économe en énergie », que BLS a lancé en 2017 en coopération avec les CFF et avec le soutien de l’Office fédéral des transports. Pour ce faire, des trajets d’essai ont été effectués sur le tronçon Burgdorf–Bern–Belp–Thun (S44), dans les deux sens. Trois systèmes différents d’affichage de recommandations de conduite ont été testés, donnant un ­résultat positif : « Beaucoup de mécaniciens sur locomotive ont été agréablement surpris de pouvoir réduire à ce point leur vitesse maximale sans qu’il n’y ait de retard en gare terminus », déclare Thomas Studer, le responsable du projet. Si le personnel des locomotives suivait jusqu’au bout les recommandations, il pourrait réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 10 à 15 %.

GRI G4-EN7

Baisse de la consommation d’énergie des trains sur le réseau ferroviaire de BLS

34,17

2013

32,45

2014

31,58

2015

31,51

2016

31,02

2017

Wattheure par tonne- kilomètre brute

2013

34,17

2014

32,45

2015

31,58

2016

31,51

2017

31,02

Ces dernières années, le besoin énergétique pour la traction des trains sur le réseau ferroviaire de BLS est en baisse continue.

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Editorial

Les transports publics sont un modèle de réussite

Madame, Monsieur,

En 2017, BLS a franchi un cap remarquable : environ 60 millions de passagers ont parcouru plus d’un milliard de kilo­mètres à bord de nos trains. Ce nouveau record, nous en avons observé les signes avant-coureurs à travers l’augmentation ­régulière ces dernières années de nos prestations de transport. Et la croissance ne s’arrête pas là ! Sur le seul réseau de RER, nous attendons environ dix millions de passagers supplémentaires d’ici 2030.

Si nous sommes ravis de cet engouement des Suisses pour les transports publics, il convient de souligner que cette croissance s’accompagne aussi de défis. Raison pour laquelle nous faisons l’acquisition dans un futur proche de 52 nouveaux trains en mesure d’accueillir plus de passagers que ceux de notre flotte actuelle. Parallèlement, nous pilotons le trafic ­ferroviaire en grande partie depuis la centrale d’exploitation de Spiez, ce qui nous permet de mieux soulager le réseau. Et pour assurer le fonctionnement du RER dans la région ­bernoise, nous prévoyons de construire un nouvel atelier à un emplacement central. Autant de projets auxquels nous avons donné un élan décisif l’année dernière.

De plus, nous avons fait part de notre vision, celle d’un réseau RegioExpress redessiné à Berne et dans les régions voisines qui, en servant de lien entre le RER et le trafic longues distances, propose de nouvelles liaisons aux passagers et accroît l’intérêt du système global formé par les transports publics à l’aide d’offres bien pensées et complémentaires. La réattribu­tion des concessions longues distances représente donc une chance pour nous de traduire cette vision en un concept intégré englobant trafic régional et trafic longues distances. De fait, selon les plans de la Confédération, certaines lignes RegioExpress circuleraient sous une concession longues ­distances, d’où la requête pour l’exploitation de cinq lignes longues distances, que nous avons élaborée l’année dernière et déposée en septembre dernier auprès de l’Office ­fédéral des transports.