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Sécurité d’exploitation

Zéro collision de trains, deux déraillements

En 2017, BLS n’a enregistré que quelques accidents, mais aucune collision de trains. En mars 2017, un train RER a déraillé en quittant la gare de Berne, devant le viaduc de la Lorraine. Si l’accident a été suivi de retards et de suppressions de trains, les voyageurs n’ont pas été blessés. En cause : une fracture de fatigue des lames. Un autre déraillement s’est produit près du village d’Entlebuch avec un train RegioExpress suite à un glissement de terrain, également sans blessés.

Une forte augmentation d’incidents ou de quasi-incidents a toutefois été observée aux passages à niveau. Ainsi, un changement dans le trafic au passage à niveau de Marktgasse, à Interlaken, a engendré davantage de situations dangereuses. Dans un cas, il y a eu un accrochage entre un train de voyageurs et une voiture. En travaillant avec les autorités, BLS a mis en œuvre des mesures pour désamorcer la situation.

Collisions de trains BLS SA, BLS Cargo SA et BLS Netz AG (Trajets en train, service de manœuvre exclus)

1

2015

0

2016

0

2017

2015

1

2016

0

2017

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Déraillements BLS SA, BLS Cargo SA et BLS Netz AG (Trajets en train, service de manœuvre exclus)

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Editorial

Les transports publics sont un modèle de réussite

Madame, Monsieur,

En 2017, BLS a franchi un cap remarquable : environ 60 millions de passagers ont parcouru plus d’un milliard de kilo­mètres à bord de nos trains. Ce nouveau record, nous en avons observé les signes avant-coureurs à travers l’augmentation ­régulière ces dernières années de nos prestations de transport. Et la croissance ne s’arrête pas là ! Sur le seul réseau de RER, nous attendons environ dix millions de passagers supplémentaires d’ici 2030.

Si nous sommes ravis de cet engouement des Suisses pour les transports publics, il convient de souligner que cette croissance s’accompagne aussi de défis. Raison pour laquelle nous faisons l’acquisition dans un futur proche de 52 nouveaux trains en mesure d’accueillir plus de passagers que ceux de notre flotte actuelle. Parallèlement, nous pilotons le trafic ­ferroviaire en grande partie depuis la centrale d’exploitation de Spiez, ce qui nous permet de mieux soulager le réseau. Et pour assurer le fonctionnement du RER dans la région ­bernoise, nous prévoyons de construire un nouvel atelier à un emplacement central. Autant de projets auxquels nous avons donné un élan décisif l’année dernière.

De plus, nous avons fait part de notre vision, celle d’un réseau RegioExpress redessiné à Berne et dans les régions voisines qui, en servant de lien entre le RER et le trafic longues distances, propose de nouvelles liaisons aux passagers et accroît l’intérêt du système global formé par les transports publics à l’aide d’offres bien pensées et complémentaires. La réattribu­tion des concessions longues distances représente donc une chance pour nous de traduire cette vision en un concept intégré englobant trafic régional et trafic longues distances. De fait, selon les plans de la Confédération, certaines lignes RegioExpress circuleraient sous une concession longues ­distances, d’où la requête pour l’exploitation de cinq lignes longues distances, que nous avons élaborée l’année dernière et déposée en septembre dernier auprès de l’Office ­fédéral des transports.